Tout en haut des pentes escarpées, il y a ces vastes étendues où s’allongent les nuages, ce pays d’en-haut que les ardéchois nomment “le Plateau”.
Un royaume poli par les éléments, dont le caractère tend à s’effacer à mesure que s’amenuisent les hivers. Pourvu que souffle encore la burle, le vent du nord qui en hurlant fait danser les vagues de poudreuse, cet artiste qui s’en donne à coeur-joie pour redessiner les arbres et les courbures des vallons.